Des restes archéologiques découverts à Bouriège dans l’Aude
L’association Terre de Passage et l’INRAP ont collaboré pour mettre en place des fouilles sur un site archéologique en pleines vignes. Lécopot leur a prêté une toilette sèche et nous nous sommes intéressés à leurs actions.
Un site archéologique Gaulois
Ces fouilles sont des « fouilles de sauvetage ». Elles durent 4 semaines pour pouvoir libérer la parcelle au plus vite, afin que le vigneron puisse replanter sa vigne. Ici, le chantier a bénéficié de la gentillesse de l’agriculteur qui a bien voulu laisser sa parcelle le temps des fouilles.
Le site, déjà fouillé dans les années 70 et 90, date du 2nd et 1er siècle avant J.C. Malgré les précédentes fouilles il a offert de nouvelles découvertes aux archéologues.
En effet, les travaux des champs, au fil des années, font remonter les débris archéologiques à la surface et alertent ainsi d’un site archéologique. Ce site a permis de mettre à jours des vestiges de poteries et d’un atelier de poterie gaulois qui se situait dans un quartier d’artisans.
Terre de Passage, une association locale
Le site de fouilles est le résultat d’un partenariat entre l’INRAP et l’association Terre de Passage.
Cette association, fondée en 2016, a pour but de valoriser et de sauvegarder les patrimoines naturels et culturels du Limouxin et plus particulièrement de la Vallée de la Corneilla (regroupant les villages de Bourriège, Bourigeole, Roquetaillade et Fest-et-Saint-André).
Terre de Passage souhaite sensibiliser le public à son patrimoine local afin que son histoire et ses particularités qui en font son charme ne tombent pas dans l’oubli.
Des toilettes Lécopot pour le site archéologique
Lors de la mise en place du chantier, Terre de Passage a contacté Lécopot afin de solliciter un prêt d’une toilette sèche. Entre entités locales, il faut bien sûr se serrer les coudes, nous avons donc accepté avec plaisir !
La toilette extérieure installée est le modèle Ventarél en épicéa. Elle permet aux fouilleurs de se soulager sans pour autant rentrer jusqu’à leur gîte ou crapahuter dans les broussailles.
Un grand merci à :
Marie-Laure Portal-Cabanel de l’association de Terre de Passage ; Thomas Le Dreff, archéologue du site ; Guilhem Sanchez de l’INRAP ; pour leur accueil, leurs explications et leur confiance.